L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Jacques Castonguay (1926 – 2016)

Chevalier (2008)

Jacques Castonguay a contribué à la renommée du Collège militaire royal de Saint-Jean, à son statut d’université et à sa renaissance en 2008. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, il se distinguait grandement par les recherches qu’il faisait sur l’histoire de l’Armée canadienne.

M. Castonguay naquit à Québec en 1926. Fait bachelier ès arts de l’Université Laval en 1952, il suivit des études à Ottawa, puis à Rome, à l’université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin (Angelicum), où il reçut deux licences, respectivement en 1954 et en 1956. De retour au Canada, il se mit à enseigner au Collège universitaire dominicain d’Ottawa et il s’inscrivit à l’Université de Montréal, qui allait lui conférer un doctorat en psychologie en 1960.

Puis, surtout comme professeur de psychologie appliquée, il enseigna au Collège militaire royal de Saint-Jean de 1963 à 1966 ainsi que de 1970 à 1989. À noter que l’établissement a conservé son appellation alors que la ville de Saint-Jean a pris le nom de Saint-Jean-sur-Richelieu en 1978.

Au sein de cet établissement, il fut aussi successivement directeur du Département de psychologie militaire et de gestion (1971-1972), directeur-fondateur du Département d’administration (1972-1974), doyen de la Faculté des sciences de l’administration (1972-1979), doyen des études collégiales (1979-1986), recteur (1986-1989) et historien officiel (1989-2016). C’est sous son rectorat que l’établissement a obtenu, en 1985, le statut d’université. Malgré sa fermeture décrétée en 1995 par le gouvernement fédéral, l’établissement a rouvert, en 2008, à la demande expresse d’un comité formé à l’initiative de M. Castonguay.

Auteur plutôt prolifique, M. Castonguay a rédigé nombre d’articles à caractère historique. On lui doit notamment des ouvrages portant sur le passé du Royal 22e Régiment, des Voltigeurs de Québec, du Régiment de la Chaudière, du 5e Régiment d'artillerie légère du Canada, du fort Saint-Jean et de la base des Forces canadiennes de Montréal.

Du reste, de 1943 à 1945, il servit dans l’Armée canadienne avec le Corps royal canadien des transmissions. En 1958, il s'enrôla pour une seconde fois, et ce, au sein de la Réserve de l’Aviation royale canadienne, avant d’intégrer la Force régulière. En 1970, il quitta le corps combattant, alors au grade de major.

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