Détenteur d’un doctorat en théologie de l’université pontificale italienne Saint-Thomas-d’Aquin et de licences en théologie et en philosophie de l’Université Laval, Michel Gervais avait enseigné à la Faculté de théologie de ce même établissement. Il y avait fait des travaux de recherche sur la logique, la théologie fondamentale, l’anthropologie théologique et l’eschatologie.
Avec son goût prononcé pour les défis et l’action, au fil de plusieurs nominations et de performances toujours remarquées, il avait accédé aux fonctions de recteur de l’Université, qu’il a occupées de 1987 à 1997.
Durant son mandat, il avait su donner une impulsion nouvelle à son université, dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et des services à la collectivité. La croissance de l’Université Laval, notamment sur le plan des subventions de recherche, a été remarquable au cours du rectorat de M. Gervais. C’est à celui-ci que l’établissement doit la création de son conseil d’administration et de son conseil universitaire. M. Gervais avait grandement à cœur la vitalité de sa région et, pour cette raison, il veillait à ce que son université soit présente dans divers organismes de concertation et de promotion qui y étaient également voués.
De plus, M. Gervais avait assumé la présidence de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec, de l’Association des universités et collèges du Canada et du conseil d’administration de l’Agence universitaire de la Francophonie. Ce dernier poste l’avait d’ailleurs amené à jouer un rôle clé, dans la Francophonie, tout en contribuant à accentuer la présence du Québec et de sa capitale dans les réseaux internationaux qui se tissent autour des sommets. Administrateur reconnu et crédible, M. Gervais avait aussi présidé la Commission des universités sur les programmes et avait fait partie de plusieurs conseils d’administration, dont ceux de la Fondation canadienne pour l’innovation, des Produits forestiers Alliance, des fonds de placement Spectrum United et du collège de Lévis.
Il avait également été invité à se joindre au conseil stratégique de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban, au côté de personnalités internationales.
De plus, on doit en bonne partie à M. Gervais l’essor de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, dans les années 2000, alors qu’il en était le directeur général. En quelques années, il avait contribué à la métamorphose de cet établissement, qui s’est vu confier la responsabilité de la psychiatrie adulte pour toute la région de la Capitale-Nationale.
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