La romancière, poétesse et dramaturge Anne Hébert est originaire de Sainte-Catherine-de-Fossambault, où elle est née en 1916.
Elle est l'un des auteurs québécois les plus importants depuis la publication en 1942 de ses «Songes en équilibre» qui lui valait le prix «David» dès son premier ouvrage. Le gouvernement du Québec lui décernera de nouveau le prix «David» en 1978, cette fois pour l'ensemble de son oeuvre.
Son adolescence fut enrichie par l'amitié de Saint-Denys Garneau, son cousin et son aîné de quatre ans. Elle fit ses études à Québec et commença à publier des poèmes et des contes dans les revues et journaux, à la fin des années trente.
Après un bref séjour à Radio-Canada (1950) et à l'Office national du film à Ottawa, où elle travaille à titre de scénariste (1953-54), elle obtient une bourse de la Société royale du Canada qui lui permet d'aller séjourner à Paris. Depuis lors, partageant son temps entre Paris et Montréal, elle poursuit sa carrière d'écrivain.
Abondamment commentée, couronnée par de très nombreux prix et distinctions au Québec et à l'étranger, touchant à tous les genres, de la nouvelle au roman, du poème au drame, l'oeuvre d'Anne Hébert se situe aux tous premiers rangs de la littérature québécoise moderne.
Cinq de ses oeuvres ont été traduites dans sept langues différentes.
Madame Hébert a publié à ce jour: cinq romans, trois recueils de poésies, trois recueils de nouvelles et trois pièces de théâtre. Son «Kamouraska» écrit en 1970, a été porté au cinéma et l'on verra bientôt sur nos écrans, grâce à l'ONF, «Les Fous de Bassan», tourné en 1984.
Les talents de madame Hébert ont été reconnus mondialement en 1982 alors que lui a été décerné le prix «Fémina» pour son roman «Les fous de Bassan». Elle est également compagnon de l'Ordre du Canada depuis 1968. Madame Hébert détient des doctorats «honoris causa» en lettres de cinq universités.
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