Mark Kenber fait figure de proue dans la politique mondiale climatique. Assez tôt, il a commencé à s’investir dans le dossier de la lutte contre les changements climatiques. En 2011, il a pris les rênes du Climate Group. Au sein de cette ONG internationale, il a toujours témoigné d’une confiance particulière envers le Québec. Ainsi, dès 2012, la province a assuré la coprésidence de son Alliance des États fédérés et des régions.
M. Kenber est né à Londres, en 1965. Il est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en économique et d’une maîtrise en études du développement de l’Université du Sussex.
Juste avant d’intégrer le tout nouveau Climate Group, en 2004, il contribue étroitement au programme international des changements climatiques du WWF (Fonds mondial pour la nature), faisant porter l’effort sur les enjeux financiers du marché du carbone. À l’époque, il travaille d’ailleurs de près au label Gold Standard, concernant la compensation carbone volontaire.
Au sein du Climate Group, il est d’abord directeur de la politique internationale, jusqu’en 2010. À ce poste, il est appelé à conseiller le premier ministre britannique, Tony Blair, dans le cadre d’un partenariat stratégique avec le Climate Group : l’initiative Breaking the Climate Deadlock (« sortir de l’impasse du climat »). Lancée en 2008, celle-ci vient tracer, pour les dirigeants et dirigeantes de la planète, les grandes lignes à suivre en vue d’un nouveau cadre consensuel d’action complet et détaillé en matière de préservation du climat.
Toujours pour le compte du Climate Group, M. Kenber participe aussi à l’élaboration du label VCS (label de certification de projets de compensation carbone volontaire, comme le Gold Standard), puis à sa mise en application fructueuse, à partir de 2006.
En 2010, Mark Kenber passe sous-directeur général et s’affaire à consolider les assises de l’organisme, notamment en Chine et en Inde. Un an plus tard, il assure, en qualité de PDG, la conduite de l’ONG, en expansion constante.
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