L'œuvre d'Yves Beauchemin, conteur extraordinaire, à la psychologie fine et pleine d'humour, est reconnue internationalement. Le Petit Robert des noms propres décrit l'écrivain comme un ardent défenseur du patrimoine francophone du Québec. Yves Beauchemin se classe parmi nos écrivains emblématiques.
L'auteur est né à Rouyn-Noranda, en 1941. Après ses études classiques au collège de Joliette, il obtient une licence ès lettres de l'Université de Montréal, en 1965. Il est, par la suite, professeur de littérature, éditeur, directeur musical et recherchiste à Télé-Québec. Il vit de sa plume depuis 1983.
L'écrivain a publié plusieurs romans ( L'enfirouapé, Le matou, Juliette Pomerleau, Le second violon, Les émois d'un marchand de café ), deux recueils de récits ( Du sommet d'un arbre, Une nuit à l'hôtel ), quatre romans pour enfants ( Une histoire à faire japper, Antoine et Alfred, Alfred sauve Antoine, Alfred et la lune cassée ), de même que des textes, des nouvelles et de nombreux articles de magazines et de journaux. En 1992, il rédige le livret d'un opéra, Le prix , mis en musique par le compositeur Jacques Hétu. Plusieurs de ses romans ont été publiés au Canada anglais : The Alley Cat, Juliette, The Second Fiddle . L'édition française du Matou s'est vendue à un million d'exemplaires; l'ouvrage a été traduit en seize langues et a fait l'objet, en 1985, d'une adaptation pour le cinéma et la télévision. Une série télévisée, adaptée de son roman Juliette Pomerleau , a aussi été diffusée en 1999. En avril 2000, l'Université de Bordeaux tenait un colloque sur son œuvre. En septembre de la même année, Yves Beauchemin donnait une série de conférences en Suède et au Danemark.
En 1993, Yves Beauchemin a été élu à l'Académie des lettres du Québec. L'enfirouapé a reçu le prix France-Québec (1975) et Le matou , le Prix du grand public du Salon du livre de Montréal (1981), le Prix du roman de l'été (Cannes 1982), ainsi que le Prix des lycéens du Conseil régional de l'Île-de-France (Paris, 1992). Juliette Pomerleau , finaliste au prix Goncourt (Paris, 1989), s'est vu décerner le Prix du grand public du Salon du livre de Montréal (1989), le prix Jean-Giono (Paris, 1990) et le Prix des lectrices de Elle (Paris, 1990). Les émois d'un marchand de café a remporté le Prix du grand public La Presse du Salon du livre de Montréal (2000).
Vidéo
Recherche dans le site