Maryse Alcindor s'est installée au Québec en 1965. Elle représente un modèle d'insertion et de réussite sociales, une source d'enrichissement pour la société québécoise.
Mme Alcindor est née à Port-au-Prince, en 1950. Elle est titulaire d'un baccalauréat en pédagogie (1966) de l'Université de Montréal, d'un diplôme de secrétariat (1967) de l'Excelsior Business College de Montréal, d'un baccalauréat (1974) et d'une maîtrise en histoire (1978) de l'UQAM, ainsi que d'une licence en droit (1980) de l'Université de Montréal. Elle a été admise au Barreau du Québec en 1981.
Mme Alcindor a amorcé son parcours professionnel en enseignant le français et l'histoire à de jeunes élèves du secondaire, puis elle a décidé de se réorienter. De la pratique du droit à l'administration publique, elle n'a cessé de se perfectionner en diverses matières. Ce cheminement riche et diversifié a fait d'elle la première femme noire à occuper un poste de sous-ministre dans l'administration publique québécoise et, dans ce cadre, à proposer des politiques et orientations en matière d'immigration au Québec.
Vers le milieu des années 1980, Mme Alcindor a participé à la création du Congrès des avocats et juristes noirs du Québec, aujourd'hui l'Association des avocats et juristes noirs. En 1987, elle a fait partie du comité police-minorités, institué par la Commission des droits de la personne, où elle a su, par des propositions fortes et opportunes, transformer les services policiers.
En 1993, elle a établi, entre la Commission des droits de la personne du Québec et l'Institut international des droits de l'Homme de Strasbourg, un partenariat pour l'organisation conjointe d'une université d'été portant sur l'éducation aux droits et se tenant annuellement dans la capitale de l'Union européenne. Au milieu des années 1990, elle a contribué, avec les associations de femmes juristes d'une vingtaine de pays africains, à la formation de parajuristes voués à la promotion et à la défense des droits des femmes. À la même époque, elle rédigeait le percutant rapport de la Commission nationale Vérité et Justice pour la république d'Haïti.
Aujourd'hui, Maryse Alcindor demeure active auprès de plusieurs organismes voués à la coopération internationale, telle la Fondation Paul-Gérin-Lajoie.
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