Né à Montréal en 1934, Roland Arpin a été le directeur général du Musée de la civilisation de 1987 à 2001. D’abord enseignant durant 12 ans, du primaire à l’université, il a ensuite été administrateur scolaire de la Direction du personnel à la direction générale au Cégep de Maisonneuve, à Montréal, durant cinq ans et, de 1972 à 1975, il a été président de la Fédération des cégeps et du Centre de recherche et d’animation en éducation.
En 1975, M. Arpin est devenu sous-ministre adjoint à la planification et à la programmation budgétaire au ministère de l’Éducation. Il était alors responsable des activités de politique et de plans, d’études économiques et démographiques, de l’enseignement privé, de la Direction des moyens d’enseignement, ainsi que de celles de l’informatique et de l’éducation permanente. M. Arpin a été ensuite nommé sous-ministre aux Affaires culturelles en 1980, puis secrétaire du Conseil du trésor en 1984. Cette fonction l’a placé au cœur de la gestion gouvernementale.
De nombreuses missions gouvernementales ont conduit M. Arpin à l’étranger. Il a notamment siégé de 1976 à 1980 à la Commission d’éducation de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) à Paris, dont il a été le vice-président durant deux ans.
En 1988, M. Arpin a reçu le Prix d’excellence pour sa carrière à titre d’administrateur public de l’École nationale d’administration publique (ENAP) et de l’Association des diplômés de l’École nationale d’administration publique (ADENAP). En février 1991, il s’est vu confier, par la ministre des Affaires culturelles, la responsabilité d’élaborer un projet de politique culturelle pour le Québec. La même année, la Direction des musées de France lui a confié le mandat de procéder à une évaluation et de préparer un plan de relance pour le Musée national des arts et des traditions populaires à Paris. En octobre 1993, l’École des hautes études commerciales de Montréal et les Presses de l’Université du Québec ont consacré à M. Arpin le premier ouvrage de la collection « Les grands gestionnaires et leurs œuvres ». En 1994, l’Université du Québec et l’Institut national de la recherche scientifique lui ont décerné un doctorat honorifique.
Sous sa gouverne, le Musée de la civilisation s’est affirmé comme une institution nationale et internationale aimée de ses nombreux visiteurs et jouissant d’une grande notoriété chez nous et hors de nos frontières. Pédagogue, communicateur et administrateur public, Roland Arpin jouissait à la fois de la crédibilité de l’homme d’action ainsi que de la notoriété d’un observateur indépendant et engagé dans le développement tant social que culturel.
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