Vous êtes un « pionnier » du cinéma documentaire québécois.
Votre talent de réalisateur s’impose dès votre premier film en 1965, portant sur une épreuve cycliste. Vous raflez une vingtaine de prix. Puis, vous racontez de l’intérieur de grands événements qui forgent notre mémoire. Comme la visite du général de Gaulle ou les jeux olympiques de Montréal. Vous braquez votre caméra sur de grands Québécois, comme le chansonnier Claude Léveillé, l’homme de théâtre Émile Legault ou le musicien André Mathieu.
Vous touchez à la fiction pour mieux dépeindre la réalité. Vous dénoncez l’injustice et l’abus de pouvoir de ceux que vous appelez « les gens d’en-haut », avec des films comme Les smattes, Les Vautours ou L’Affaire Coffin.
En 2003, vous réalisez À hauteur d’homme, qui montre sans complaisance l’intérieur de la campagne électorale menée par Bernard Landry. Fils de la capitale nationale, en 2008, vous offrez Infiniment Québec pour commémorer le 400e anniversaire de votre ville.
Votre œuvre est unique. Par vos prises de position et votre recherche de la vérité vous êtes à notre cinéma ce que Zola fut à la littérature française.
Jean-Claude Labrecque, au nom du peuple québécois, je vous fais chevalier de l’Ordre national du Québec.
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