À l’âge de 100 ans est décédé le père dominicain Benoît Lacroix. Né à Saint-Michel-de-Bellechasse, le 8 septembre 1915, il était titulaire d’une licence en théologie, d’un doctorat en sciences médiévales et d’études postdoctorales de l’École Pratique des Hautes Études de Paris, puis de l’Université d’Harvard.
Ayant cofondé ou dirigé des institutions telles que l’Institut d’études médiévales de l’Université de Montréal et le Centre d’études des religions populaires ainsi que la collection Vies des lettres canadiennes, on lui doit notamment les œuvres littéraires Pourquoi aimer le Moyen Âge? (1950), Les débuts de l'historiographie chrétienne (1950), Vie des lettres et histoire canadienne (1954), Le Rwanda : mille heures au pays des mille collines (1966), L'historien du Moyen Âge (1971) et Quelque part en Bellechasse (1981).
M. Lacroix était également chercheur associé de l'Institut québécois de recherche sur la culture, depuis 1979, en plus d’avoir été professeur invité dans de nombreuses institutions telles que les universités de Kyoto, au Japon, de Butare, au Rwanda, et de Caen, en France, ainsi qu’au Département d'histoire de l'Université Laval.
Signe qu’il a laissé une marque indélébile à l’histoire et la culture québécoises, il avait été fait chevalier de l’Ordre, en 1991, puis avait été promu grand officier, en 1996. Il était également membre de l'Académie des sciences morales et politiques du Québec, de la Société royale du Canada 1971 et de l'Ordre du Canada, ainsi que lauréat du prix Léon-Gérin et titulaire d’un doctorat honorifique de l'Université de Sherbrooke.
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