C’est un homme inspirant et profondément dévoué à sa patrie qui s’est récemment éteint, à l’âge de 97 ans. Gilles Lamontagne était apprécié et admiré de ses pairs. Il avait commencé sa carrière en s’enrôlant dans l’Aviation royale canadienne, au sein de laquelle il avait servi pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, son avion ayant été attaqué et touché sérieusement, Gilles Lamontagne avait réussi à le maintenir en vol assez longtemps pour permettre à son équipage de sauter en parachute. Cet acte de bravoure lui avait valu d'être cité à la liste d'honneur du roi George VI, en janvier 1946.
La carrière de M. Lamontagne ne se résume pas qu’au domaine militaire. Il s’était aussi impliqué dans l’arène politique, d’abord en créant son propre parti, puis en étant le maire de Québec pendant plus de dix ans (1965 à 1977). Sur la scène fédérale, il s’était ensuite fait élire député de Langelier à la Chambre des communes en 1977. Il avait été nommé secrétaire parlementaire du ministre de l'Énergie, des Mines et des Ressources, puis ministre de la Défense nationale. Il avait également exercé la fonction de ministre des Affaires des anciens combattants. En 1984, M. Lamontagne quittait ses fonctions. Quelques mois plus tard, il était assermenté comme lieutenant-gouverneur du Québec.
M. Lamontagne avait reçu plusieurs distinctions honorifiques, telles que le titre de chevalier de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, en 1985, un doctorat honorifique en droit du Collège militaire royal de Kingston, en 1986, la Médaille des Nations Unies, en 1987, et le titre d'officier de l'Ordre du Canada, en 1990. Il avait été fait chevalier de l’Ordre national du Québec en 2000.
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