Hélène Pelletier-Baillargeon, qui a porté plusieurs chapeaux, dont ceux d'écrivaine, de journaliste, de chroniqueuse, d'essayiste et de conseillère politique, est décédée le 14 février dernier.
Toute sa vie, principalement par ses écrits, que ce soit au magazine Châtelaine, avec lequel elle a collaboré de très nombreuses années, à la revue Maintenant, au Devoir, à La Presse et à la publication Le médecin du Québec, notamment, elle a défendu avec conviction et acharnement plusieurs causes dont l'éducation et la place des femmes dans la société. Alors que peu de femmes accédaient aux études supérieures durant les années 1950, Mme Pelletier-Baillargeon a obtenu une maîtrise en français. Son mémoire, qui portait sur le poète Francis Jammes, lui avait valu le Prix du Gouvernement français. En plus de ses nombreux textes dans les médias écrits, Hélène Pelletier-Baillargeon a signé plusieurs biographies marquantes comme Marie Gérin-Lajoie, de mère en fille, la cause des femmes, ouvrage qui lui avait valu le prix Maxime-Raymond décerné par l'Institut d'histoire de l'Amérique française, et la trilogie Olivar Asselin et son temps.
Elle avait également été conférencière, partageant sa vision et son savoir sur les grands sujets de son époque tels que l'éducation, la condition féminine, la vie ecclésiale, ou encore la politique familiale ou culturelle.
En plus du Prix du Gouverneur général, remporté en 1985, Hélène Pelletier-Baillargeon avait été récipiendaire du Prix Maxime-Raymond et du Prix Odyssée, de même que Membre de l'Ordre des francophones d'Amérique. Elle avait été nommée chevalière de l'Ordre national du Québec en 1999.
Mise en ligne : 14 février 2025
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