Violoniste de premier plan à l'Orchestre symphonique de Montréal, professeur de musique émérite du Conservatoire, Otto Joachim s'est également révélé un amateur féru d'instruments anciens, dont il a même fabriqué certaines répliques. Compositeur dans l'âme, il a davantage porté sa recherche sur des sonorités qui allient mélodie et prosodie. À ce chapitre, il s'est intéressé à la musique électronique, voire électroacoustique où il fait figure de modèle très inspirant pour la relève. Otto Joachim a en outre touché à l'art visuel. Certaines de ses peintures sont d'ailleurs exposées au Musée canadien des civilisations, à Gatineau.
En 1990, Otto Joachim recevait le prix Calixa-Lavallée de la Société Saint-Jean-Baptiste. L'Ordre national du Québec le nommait chevalier en 1993. L'année suivante, l'Université Concordia lui décernait un doctorat en droit honoris causa.
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