L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Docteure Ethel Stark, G.O.Q., 1916 - 2012 Une figure marquante de l'univers musical disparaît

Au Québec comme à l’international, madame Ethel Stark s’est illustrée à titre de chef d'orchestre, de violoniste et d’enseignante. À sa mort, c’est le monde de la musique symphonique qu’elle laisse en deuil.

Non seulement avait-elle un talent extraordinaire, mais au demeurant, elle a su affirmer la présence du Québec dans l'univers international de la musique. En 1940, elle fonde la Symphonie féminine de Montréal. Il s’agit du premier orchestre entièrement féminin à voir le jour. Composé de 80 musiciennes, l’orchestre s’exécute au célèbre Carnegie Hall à New York, devenant la première formation symphonique canadienne à réaliser cet exploit.

Montréalaise d’origine, Ethel Stark étudie au McGill Conservatory, puis elle fréquente le Curtis Institute de Philadelphie. Elle sera la première soliste canadienne invitée à une émission radiophonique aux États-Unis, en 1934. Par la suite, elle participera à plus de 300 émissions radio au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Au cours de sa carrière, Madame Stark a notamment été invitée à diriger les orchestres symphoniques de Québec, Toronto, Jérusalem et Miami. Elle a également dirigé un concert spécial à Tokyo, en l'honneur des échanges culturels entre le Japon et le Canada. Elle a enseigné à la Catholic University de Washington, ainsi qu’au Conservatoire de musique de Montréal et à l'Université Concordia.

L'Université Concordia lui confère un doctorat honorifique en droit en 1980. Elle est membre de l'Ordre du Canada et membre associée de la Société royale des arts de Londres. Publié en 1997, le livre Ces femmes qui ont bâti Montréal, qui relate l’histoire des femmes marquantes de Montréal depuis 350 ans, lui consacre une place importante.

Mise en ligne : 21 février 2012

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