Le 14 septembre 1968, Otto Kuchel émigrait au pays avec sa famille. Le lendemain, il entrait en fonctions à l’Institut de recherches cliniques de Montréal. Il jouissait déjà d’une excellente réputation. À Prague où il avait vécu jusqu’alors, il avait été choisi pour soigner l’ex-chef du KGB et président de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques), Youri Andropov.
Polyglotte d’origine tchécoslovaque, Otto Kuchel s’est illustré internationalement comme chercheur et professeur. Il a développé une immense expertise en néphrologie, en endocrinologie et en hypertension. Ses 60 années de carrière ont fait progresser les connaissances médicales et donné naissance à plusieurs traitements. Il a publié six livres et plus de 500 articles scientifiques.
Son statut de sommité ne lui a rien enlevé de son tempérament modeste et dévoué. Il ne perdait jamais une occasion de faire l’éloge de ses proches. En revanche, ceux-ci avaient une grande estime pour cet homme qu’ils qualifiaient de bon, attentionné et doux.
Les communautés scientifiques québécoise et internationale perdent un grand homme.
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