Hubert de Ravinel est né, en 1934, à Fontainebleau, en France. Il détenait une licence en droit de l’Université de Nancy, un diplôme du Centre d’études politiques de ce même établissement et une maîtrise en andragogie de l’Université de Montréal.
De 1962 à 1977, M. de Ravinel était directeur d’un organisme voué au bien-être des personnes âgées, qu’il avait lui-même fondé, Les petits frères des pauvres, ainsi que membre fondateur de l’Association québécoise de gérontologie. Il a également été consultant auprès des gouvernements du Québec et du Canada et conseiller du ministre d’état au Développement social, pour les questions du vieillissement, de 1977 à 1981.
M. de Ravinel a enseigné la gérontologie au collégial et à l’université, en plus d’avoir publié six essais sur le vieillissement, une autobiographie et un recueil de nouvelles. De plus, il a participé à l’animation d’émissions sur le vieillissement, à la radio et à la télévision de Radio-Canada ainsi qu’à Télé-Québec, de même qu’à la réalisation de films et de vidéos sur divers aspects de la condition des personnes âgées. On lui doit l’organisation de plusieurs colloques, symposiums et séminaires sur le même thème, tant au Canada qu’aux états-Unis et en France, ainsi que de nombreuses conférences sur des sujets liés au vieillissement.
M. de Ravinel a été rédacteur d’une chronique hebdomadaire, dans le quotidien montréalais La Presse, et médiateur du centre d’hébergement J.-Henri-Charbonneau, consacré aux soins de longue durée pour les personnes âgées, à Montréal. Il a également agi à titre de conseiller à la direction générale des résidences pour personnes âgées, à Saint-Charles-Borromée, et de vice-président du Bureau québécois de l’Année internationale des personnes âgées, en 1999. Il a aussi été vice-président du Conseil des aînés, un organisme gouvernemental consultatif, et vice-président du conseil d’administration de la Fondation du Centre hospitalier Jacques-Viger.
Chevalier de l’Ordre de la Pléiade, Hubert de Ravinel avait reçu, en 1999, le prix Claire-Bonenfant, soit l’un des Prix québécois de la citoyenneté décernés, à cette époque, par le ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration du Québec.
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