Née à Senneterre, Abitibi, le 20 août 1956, métisse de mère Ojibway et de père Québécois, elle s'est grandement impliquée dans le dossier de la violence familiale et dans les revendications pour la protection du droit à l'égalité des femmes autochtones. Elle a été présidente de l'Association des femmes autochtones du Québec de 1987 à 1992.
D'abord directrice-exécutive au Centre d'Amitié Autochtone de Senneterre de 1978 à 1980, puis coordonnatrice régionale de l'emploi des femmes autochtones à la Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada, elle a aussi été secrétaire provinciale de l'Association des femmes autochtones en 1986-1987.
Madame Rouleau a fait partie de plusieurs conseil d'administration, notamment : l'Association des Femmes autochtones du Canada, le foyer d'hébergement pour femmes autochtones de Montréal et la Fédération des Femmes du Québec. Elle est membre du Centre d'amitié autochtone de Montréal et de la Ligue des droits et libertés.
Mentionnons ses publications : l'éditorial de la revue Rencontre du Secrétariat aux affaires autochtones du Québec, Juin 1991; Anisnabe kwe: L'éveil des femmes indiennes, Vie ouvrière, sept.-oct. 1987; Co-auteur de Vitalités et regroupement chez les femmes autochtones du Québec pour le compte du Secrétariat d'État (1982). Elle a également été conseillère-recherchiste pour la production du film L'avenir entre nos mains (ONF).
Elle a prononcé plusieurs conférences portant sur les questions autochtones, entre autres, aux États généraux des droits de l'homme (Paris, 1989). Elle a aussi présidé le colloque Justice blanche / Justice autochtone de l'Institut interculturel de Montréal en mai 1991.
Madame Rouleau a reçu le prix Justice du gouvernement du Québec en 1992, elle a aussi reçu le prix Droits et Libertés de la Commission des droits de la personne du Québec.
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