L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Bernard Lamarre (1931 – 2016)

Grand officier (2013)

Officier (1985)

Bernard Lamarre était un ingénieur, entrepreneur et mécène reconnu pour ses nombreuses réalisations. Il manifestait un engagement constant envers la collectivité, sur divers aspects (économique, éducationnel, sociosanitaire, culturel, etc.). Sur le plan socioprofessionnel, il se démarquait par son fort attachement au métier d’ingénieur.

M. Lamarre naquit à Chicoutimi en 1931. Il était titulaire d’un baccalauréat ès sciences appliquées (1952) de l’École polytechnique de Montréal et d’une maîtrise ès sciences de l’ingénieur (1955) de l’Université de Londres (Imperial College of Science and Technology).

Son parcours professionnel se confond en grande partie avec l'histoire de Lavalin, entreprise qui a largement contribué à la croissance et à la renommée du génie-conseil québécois. Pendant les années où il fut à sa direction, soit de 1958 à 1991, cette firme connut une croissance fulgurante, s'imposant au Canada et à l’étranger sur fond d’une solide réputation. C’est aussi grâce à lui que Lavalin fit l’acquisition, à partir de 1962, d’œuvres d'artistes canadiens vivants, lesquelles ont formé, au fil du temps, une riche collection d'entreprise d'une grande cohérence artistique. Cette collection a été acquise, en 1992, par le Musée d'art contemporain de Montréal.

Mais M. Lamarre assouvit véritablement sa passion des arts en s’investissant activement auprès du Musée des beaux-arts de Montréal. Il eut un rôle exceptionnel dans son développement. Il présida, en effet, de façon humanitaire et humaniste, son conseil d’administration pendant vingt-six années d’affilée.

Sur la scène économique, il fut membre du CA de la Société de développement Angus (1984-2011) ainsi que président du CA de la Société du Vieux-Port de Montréal (1994-2007), poste qui lui permit de réaliser l’un de ses grands rêves : le Centre des sciences de Montréal.

Du reste, toujours resté proche de son alma mater, il assura la présidence du CA de la Corporation de l’École polytechnique de Montréal à partir de 2003, jusqu’en 2013. Au surplus, il fut à la barre du CA de l’Institut de design Montréal durant cinq bonnes années.

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