Françoise Sullivan est danseuse, chorégraphe et artiste multidisciplinaire. Elle est reconnue comme une pionnière de la danse contemporaine et figure majeure des arts visuels au Québec et au Canada. Plus que centenaire aujourd’hui, elle a contribué à l’art et à la culture en s’affirmant comme une présence inspirante et durable, poursuivant encore au quotidien son travail à l’atelier et demeurant active dans le milieu artistique. Alors qu’elle fréquente l’École des Beaux-Arts de Montréal au milieu des années 1940, Françoise Sullivan s’implique dans le groupe des Automatistes, notamment auprès de Paul-Émile Borduas, Pierre Gauvreau et Jean Paul Riopelle, G.O.Q. En 1948, elle signe le manifeste Refus global, lequel jouera un rôle majeur dans la transformation du Québec d’alors et contribuera à son entrée dans la modernité. Elle réalise pendant la décennie suivante de nombreuses chorégraphies et explore successivement, à compter de 1960, plusieurs disciplines et courants artistiques comme la sculpture, la photographie, le film, la performance, l’art conceptuel et la peinture, qui lui apporteront une reconnaissance grandissante. Des expositions majeures jalonnent son parcours, tout particulièrement au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Galerie de l’UQAM, au Musée national des beaux-arts du Québec et au Musée des beaux-arts de Montréal, en plus d’expositions collectives au MoMA, au Met de New York et à la Tate Modern de Londres. Françoise Sullivan est aujourd’hui un de nos plus vénérables trésors nationaux.
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