La carrière d’avocat d’Henri Grondin a valu à celui-ci les plus hauts honneurs de sa profession. Par les diverses charges qu’il occupait à l’échelle internationale, M. Grondin a contribué à mieux faire connaître le Québec à l’étranger. Durant plusieurs années, il a rendu un très grand service à l’État québécois, dans le dossier autochtone, en y jouant un rôle central.
C’est en 1939 que M. Grondin a vu le jour à Québec. En 1962, il avait obtenu sa licence de droit de l’Université Laval. En 1963, il avait été reçu au Barreau du Québec et s’était associé à Me Ubald Désilets pour fonder le cabinet Grondin Poudrier Bernier. De 1974 à 1975, Me Grondin était bâtonnier du Barreau de Québec. En 1975, il était élu bâtonnier du Québec. De 1977 à 1992, il avait rempli plusieurs fonctions à l’Union internationale des avocats, jusqu’à occuper les postes de premier vice-président (1988-1991) et de président (1991-1992). De 1980 à 1986, il était président du Conseil consultatif de la justice du Québec. De 1981 à 1987, il était chargé de cours à l’École du Barreau. De 1989 à 1995, il faisait partie de la Commission permanente d’arbitrage de la Cour internationale de La Haye. De 1995 à 1998, il était président de la Fondation du Barreau du Québec. De 2004 à 2005, il était président de la Conférence internationale des barreaux, qui regroupe les barreaux francophones du monde entier.
Sur le plan professionnel, M. Grondin avait été fait membre honoraire à vie de l’American Bar Association et de l’Association du Barreau canadien. Il avait également été membre du comité consultatif de la Faculté de droit de l’Université Laval. De plus, il avait été président du comité des relations internationales du Barreau du Québec pendant plusieurs années, ainsi que membre du Conseil de la magistrature du Québec de 2000 à 2007.
Sur le plan relationnel, il avait été consul honoraire de Finlande, président de l’Association des consuls honoraires de la région de Québec et vice-président de la Société des relations internationales de Québec.
Sur les plans culturel et sociocommunautaire, il avait fait partie du conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Québec pendant de nombreuses années, dont quatre à la présidence. Il avait également été président du conseil d’administration du Musée de la civilisation de Québec.
Au fil de sa vie, Henri Grondin avait reçu plusieurs distinctions honorifiques : officier de l’Ordre de la rose blanche de Finlande (1998), chevalier de l’Ordre national du Burkina Faso (2005) et officier de l’Ordre national du mérite de France (2008).
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