Productrice respectée et engagée pour le financement de la culture et de causes sociales, Denise Robert a grandement contribué à l’affirmation du cinéma québécois et à l’émergence de nombreux talents, avec plus d’une cinquantaine d’œuvres primées sur les scènes nationale et internationale. Plusieurs titres de films du répertoire québécois contemporain ont vu le jour par l’entremise de Cinémaginaire, une maison de production que Mme Robert a cofondée en 1988. La collaboration de celle-ci avec Léa Pool, C.Q., l’a menée, en 1988, à produire son premier film, À corps perdu, réalisé par cette dernière. Acclamé par la critique, ce long-métrage a marqué le début d’une carrière prolifique pour la productrice. En 2003, Mme Robert a produit Les invasions barbares, de Denys Arcand, G.O.Q., qui a remporté l’Oscar du meilleur film de langue étrangère. Le flair de Denise Robert l’a amenée à collaborer avec des réalisatrices et réalisateurs de talent. En 2009, De père en flic, réalisé par Émile Gaudreault, a pulvérisé tous les records d’affluence en salle pour un film francophone au Canada. En 2017, 1:54, réalisé par Yan England, a été récompensé par plusieurs prix dans le monde, dont un de l’Organisation des Nations unies pour son apport à la lutte contre l’intimidation. Plus récemment, Une révision, réalisé par Catherine Therrien, a été couronné meilleur long-métrage de fiction de la sélection du Lab Québec Cinéma. Engagée pour la culture et la relève, Mme Robert est l’initiatrice d’une salle de cinéma au Musée des beaux-arts de Montréal. De plus, par sa longue collaboration avec Wapikoni mobile, elle a fait rayonner les créations de jeunes Autochtones, en plus d’avoir orchestré ou appuyé nombre d’activités de financement de causes qui lui tiennent à cœur, dont les fondations Dr Julien, Maman Dion, CHU Sainte-Justine, Père Sablon et Marie-Vincent.
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