Depuis une vingtaine d’années, Clément Duhaime évolue dans le paysage diplomatique francophone. Il a joué un rôle de tout premier plan dans le renforcement des relations qu’entretient le Québec avec la France et les autres États francophones. Il a été un ardent défenseur de l’adoption, par l’UNESCO, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Aujourd’hui, en 2008, il est le numéro deux de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
M. Duhaime est né à Trois-Rivières en 1953. Il a fait ses études au Québec et en France. Diplômé du Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes de l’Institut d’études politiques de Paris, il est titulaire d’une licence de psychologie de l’Université Paris 5 et d’un certificat de premier cycle en philosophie et théologie de l’Institut catholique de Paris.
Clément Duhaime entreprend sa carrière en 1977 en tant qu’attaché de presse de Jacques-Yvan Morin. En 1980, il est chargé de mission pour la Conférence des ministres de l’éducation nationale de la Francophonie à Dakar, au Sénégal. De 1981 à 1984, il est directeur du cabinet de Jacques-Yvan Morin, lequel occupe différents ministères.
De 1984 à 1987, il est adjoint du délégué aux affaires francophones et multilatérales, à la Délégation générale du Québec à Paris.
De 1988 à 1997, il est conseiller spécial auprès du secrétaire général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie. En 1997, Boutros Boutros-Ghali le fait représentant permanent et chef de mission diplomatique de l’OIF auprès de l’Union européenne à Bruxelles, puis, en 1999, il se joint à son cabinet à titre de conseiller spécial.
En 2000, il devient délégué général du Québec en France, où il sera successivement le représentant personnel des premiers ministres Lucien Bouchard, Bernard Landry et Jean Charest dans les instances de la Francophonie.
En 2006, il est nommé administrateur de l’OIF par son secrétaire général, Abdou Diouf. Appelé à gérer et à animer la coopération intergouvernementale multilatérale, il travaillera de concert avec plus d’une cinquantaine d’États et de gouvernements. M. Diouf le chargera également de parachever la réforme administrative de l’OIF pour en faire un instrument moderne au service de la coopération.
Les mérites de Clément Duhaime ont été soulignés à l’étranger par de nombreuses distinctions. En 2000, il est fait chevalier de l’Ordre de la Pléiade et du dialogue des cultures. En 2003, il est promu commandeur dans cet ordre et reçu chevalier dans l’Ordre des arts et des lettres. Il est aussi, depuis 2006, commandeur de l’Ordre national du mérite de France et chevalier de l’Ordre national du Burkina Faso.
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