Homme de réflexion et de grande culture, Bernard Landry fut premier ministre du Québec, du 8 mars 2001 au 29 avril 2003, et vice-premier ministre du Québec du 26 septembre 1994 au 8 mars 2001.
M. Landry naquit à Saint-Jacques, près de Joliette, en 1937. Il a fréquenté le Séminaire de Joliette et l’Université de Montréal, laquelle lui a conféré une licence en droit. Il a poursuivi ses études en économie et en finance à l’Institut d’études politiques de Paris. Admis au Barreau du Québec, en 1965, il exerça la profession d’avocat jusqu’en 1976, année où il fut élu député du Parti québécois à l’Assemblée nationale du Québec.
Pendant la période allant de 1986 à 1994, il enseigna à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Il s’est joint aussi, à titre de conseiller stratégique, au bureau d’avocats Lapointe Rosenstein. M. Landry était, de plus, régulièrement invité à partager son enseignement dans diverses universités d’Amérique latine, d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Beaucoup plus tard, en 2005, il réintégra l’UQAM comme professeur, à l’École des sciences de la gestion, et chercheur associé à la chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques.
Sur le plan humanitaire, M. Landry a contribué à mettre sur pied la Ligue des droits de l’Homme; en 1963, lors du congrès de fondation de l’organisme, il était élu au conseil d’administration.
Sur le plan syndical, il a été, au Congrès du travail du Canada, secrétaire exécutif (appellation de l’époque) du comité ouvrier juif des droits de l’homme. En outre, il a présidé le comité de fondation de l’Union générale des étudiants du Québec, le tout premier mouvement syndical étudiant du Québec, dont les activités se sont déroulées de 1964 à 1969 et qui a amené le gouvernement de l’époque à créer le régime d’aide financière aux études (collégiales et universitaires) avec l’adoption, en 1966, de la Loi sur les prêts et bourses aux étudiants.
Sur le plan politique, Bernard Landry devint, en 1974, membre de l’exécutif national du Parti québécois. Après avoir été élu député dans Fabre, il entra, le 26 novembre 1976, au Conseil exécutif et il devint, le 2 février 1977, ministre d’État au Développement économique dans le cabinet de René Lévesque, poste qu’il a occupé jusqu’au 9 septembre 1982. Par la suite, il a connu, au sein des divers gouvernements péquistes qui se sont succédé, un parcours des plus exceptionnels, ne serait-ce qu’en raison des portefeuilles ministériels d’importance dont il a eu la charge. Le 6 juin 2005, le parlementaire remettait sa démission comme député de Verchères et chef de l’opposition officielle, après avoir été président du Parti québécois pendant cinq ans.
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