L’homme d’affaires et politicien Guy Saint-Pierre a transformé le visage économique du Québec. Son passage fécond dans le gouvernement Bourassa et son fructueux parcours dans le secteur privé ont laissé une empreinte vive sur l’image collective de la province. M. Saint-Pierre a fait de SNC-Lavalin l’une des plus grandes sociétés de génie-conseil au monde et un fleuron de l’entrepreneuriat québécois, ce qui a contribué à la réussite des francophones.
M. Saint-Pierre est né à Windsor, en 1934. Il avait obtenu un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval, en 1957, et une maîtrise en génie civil de l’Imperial College of Science and Technology de l’Université de Londres, au Royaume-Uni, en 1959.
Il était considéré comme l’un des ministres provinciaux les plus compétents et les plus influents de la décennie 1970.
Entre 1990 et 2007, il a fait partie de plusieurs conseils d’administration d’entreprises telles qu’Alcan, la Banque royale du Canada, Bell Canada, ESSROC Canada, General Motors Canada, SNC-Lavalin, Stelco et Suncor, ainsi que d’organismes comme l’Association des manufacturiers canadiens, le Conference Board du Canada, le Conseil canadien des chefs d’entreprise et l’Institut de recherche en politiques publiques.
Cosignataire du manifeste Pour un Québec lucide, Guy Saint-Pierre était également compagnon de l’Ordre du Canada et membre du Club des entrepreneurs. En 1994, il avait été désigné PDG canadien ainsi que Personnalité de l’année au gala Excellence de La Presse. En 1996, il avait reçu le Grand Prix d’excellence de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
En 2001, il avait été le premier francophone du pays à accéder au poste de président du conseil d’administration de la Banque royale du Canada.
Pour son parcours exceptionnel, M. Saint-Pierre avait été décoré de l’insigne de grand officier de l’Ordre national du Québec, en 2009, soit le plus haut grade de l’institution.
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