À titre de juriste d'État, de haut fonctionnaire et de juge, René Dussault a mis en avant des solutions administratives, législatives et judiciaires, justes et équitables. En cela, il a transformé le visage du Québec. Pour le profane, il est surtout connu pour avoir posé une pierre d'assise dans l'établissement de rapports notables avec les Autochtones.
M. Dussault est né à Québec, en 1939. Il est licencié en droit (1962) de l'Université Laval et docteur en droit (1965) de la London School of Economics and Political Science de Londres. Il a été admis au Barreau du Québec en 1963.
Humaniste convaincu, M. Dussault a consacré toute sa carrière à la promotion des questions d'égalité et de justice civile. À cet égard, le temps et les efforts qu'il a investis dans la Commission royale sur les peuples autochtones du Canada témoignent d'un souci constant d'équité. Comme coprésident, il a signé le colossal rapport de cette commission dont les retombées auront été considérables pour le pays.
Très engagé dans la formation juridique universitaire, il a signé ou cosigné nombre de publications juridiques, dont l'incontournable et volumineux Traité de droit administratif.
M. Dussault a laissé une forte empreinte dans les domaines de l'organisation et de la réglementation des professions. C'est lui qui a coordonné la rédaction du Code des professions et de vingt et un projets de loi régissant les professions d'exercice exclusif, pour ensuite présider pendant quatre ans l'Office des professions du Québec, alors nouvellement créé (1973). Puis, à titre de sous-ministre de la Justice, il a laissé un souvenir durable en redonnant confiance et fierté aux juristes de l'État.
Au cours de sa longue carrière, René Dussault a été reconnu par ses pairs pour ses réalisations dans le domaine de l'administration publique, ainsi que pour l'énergie qu'il a mise à promouvoir l'égalité au sens large, à faire avancer le droit en divers domaines, à enrichir la profession juridique et à garantir l'intégrité du travail des juristes du secteur public. Il s'est vu notamment récompensé de la médaille du Conseil des tribunaux administratifs (2006), du prix des Assises de l'Association du Barreau canadien (2001), de la médaille Vanier de l'Institut d'administration publique du Canada (1998) et de la médaille du Barreau du Québec (1987).
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