Jacqueline (Maranger) Desmarais a longtemps participé à la promotion et au rayonnement de l’art lyrique et, plus particulièrement, au développement de la relève québécoise dans ce domaine.
Mme Desmarais vint au monde, en 1928, à Sudbury, en Ontario. En 1951, elle obtint un diplôme en sciences infirmières de l’Université d’Ottawa. Après un court séjour professionnel en Californie, où elle exerça son nouveau métier d’infirmière, elle travailla à l’hôpital francophone Saint-Joseph de Sudbury. En 1953, lorsqu’elle se maria au financier Paul Desmarais, natif lui aussi de Sudbury, elle décida d’embrasser la vie de ménagère. En 1960, elle s’établit avec sa famille sur l’île de Montréal.
Par son mécénat culturel, s’étendant au-delà de trois décennies, dans le monde musical, Mme Desmarais a contribué à révéler plusieurs jeunes talents d’ici et à soutenir le parcours de nombreux jeunes chanteurs et chanteuses ainsi que musiciennes et musiciens à l’international, notamment sur les plus grandes scènes du monde (New York, Londres, Paris, Milan).
Ses premiers pas de mécène, elle les fit au Domaine Forget de Charlevoix, pour lequel elle allait se dévouer pendant une trentaine d’années. Puis, au fil des ans, elle allait consacrer, d’une manière admirable, temps et énergie au Musée des beaux-arts de Montréal, à l’Orchestre métropolitain du grand Montréal, à l’Orchestre symphonique de Montréal et à l’Opéra de Montréal (dont elle fonda la guilde qu’elle dirigea de 1989 à 1999). Elle a aussi soutenu une centaine de chanteuses et chanteurs canadiens d’opéra par l’entremise de sa fondation éponyme, de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal et de l’Institut canadien d’art vocal, qu’elle avait cofondé.
Mme Desmarais s’efforçait toujours de rendre proches et accessibles la musique, ses chefs-d’œuvre et ses interprètes, aussi bien dans les grands centres urbains qu’en région.
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