Marc-André Bédard, l’un des membres fondateurs du Parti québécois, a été élu pour la première fois à l’Assemblée nationale en 1973. Lorsque le Parti a pris le pouvoir, en 1976, c’est à lui qu’on a confié le portefeuille de la Justice, qu’il a tenu jusqu’en 1984. En 1985, il s’est retiré de la politique active pour se consacrer à la pratique du droit. Toutefois, M. Bédard est demeuré proche conseiller de René Lévesque jusqu’au décès de ce dernier.
M. Bédard naquit à Lac-à-la-Croix en 1935. Licencié en droit de l’Université d’Ottawa, il fut admis au Barreau du Québec en 1960 et entreprit ses débuts professionnels comme avocat à Chicoutimi durant la même année.
Sous le gouvernement Lévesque, il s’est démarqué comme ministre de la Justice. Ce poste, qu’il a occupé durant sept ans, l’a amené à transformer radicalement le paysage juridique québécois. Parmi ses réalisations, plusieurs retiennent l’attention : la création du Conseil de la magistrature, l’implantation d’un nouveau mode de nomination des juges (qui a mis fin à la nomination à vie des juges en chef) et la mise en place de la loi qui a institué la réforme du Code civil du Québec. Il a aussi contribué à la modification de la Charte des droits et libertés de la personne, pour laquelle il présenta un amendement qui interdisait la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.
Par la suite, l’homme politique a été vice-premier ministre, avant de quitter définitivement l’univers parlementaire en 1985.
Du reste, M. Bédard s’est illustré dans sa région d’appartenance, ayant fait partie du conseil d’administration de divers organismes : la Fondation de ma vie, l’Institut Roland-Saucier, la Fondation de l’Université du Québec à Chicoutimi, la Fondation du cégep de Chicoutimi, le Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale ainsi que le Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium, qu’il a concouru à créer.
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