Originaire de Beauport, en banlieue de Québec, où il est né en 1901, l'ingénieur forestier Louis-Zéphirin Rousseau a apporté à sa profession une contribution émérite.
Bachelier en arpentage de l'Université Laval en 1924, il obtient l'année suivante, un baccalauréat en génie forestier.
En 1936, le gouvernement du Québec le nomme inspecteur général puis chef de service de la classification des terres au ministère de la Colonisation. Professeur à temps partiel depuis 1931 à l'Université Laval, il quitte le gouvernement en 1940 et devient premier professeur de carrière de l'École d'arpentage et de génie forestier en même temps qu'il est nommé secrétaire de la Faculté des sciences de l’Université Laval. Il fut par la suite vice-doyen de l'École d'arpentage et de génie forestier de Laval (1952) puis doyen en 1954, année où il crée le Fonds de recherches forestières. Il siégera au Conseil de l’Université de 1954 à 1962 et continuera d'y enseigner jusqu'en 1975. Il fut également sous-ministre du premier ministère fédéral des Forêts, de 1962 à 1966.
Sur le plan international, le docteur Rousseau a accompli plusieurs missions scientifiques de 1966 à 1975 en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique. Il a publié de nombreuses études techniques et scientifiques. Co-auteur, en 1946, du «Vocabulaire forestier», c'est sous son impulsion que s'amorça la version française de la «Terminologie forestière multilingue», publiée en 1975.
Sur plus de cinquante ans de carrière, il contribue aux travaux de nombreuses sociétés dont il est membre. Il siège, en outre, comme président de l'Association des ingénieurs forestiers en 1939 et 1940, et vice-président de l'Ordre des arpenteurs géomètres en 1960 et 1961.
En 1980, le gouvernement du Québec lui attribue le titre et la décoration de «Grand Officier de l'Ordre du mérite forestier». En 1984, lors du congrès forestier mondial de Québec, il reçut la médaille de l'Ordre des ingénieurs forestiers. Enfin, en hommage à ses travaux de botanique forestière et à ceux de son homonyme Jacques Rousseau, comme lui, ancien disciple de Marie-Victorin, une espèce de la flore québécoise a été nommée «Rosa rousseauiorum».
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