Romaniste et angliciste-américaniste de formation, Peter Klaus est l’un des plus éminents spécialistes de la littérature québécoise contemporaine, dont il est un extraordinaire ambassadeur chez lui, en Allemagne, et à l’étranger. Proche du Québec, il y a fait de nombreux séjours à divers titres (chercheur, professeur invité et conférencier) et côtoyé des auteurs connus comme Gaston Miron, O.Q., Jacques Godbout, C.Q., et Dany Laferrière, O.Q.
M. Klaus naît en 1940 dans la petite ville allemande de Bruchmühlbach. De 1960 à 1967, il étudie les langues modernes à l'Université de la Sarre, en Allemagne. Il enseigne l'allemand dans des universités américaines (1967-1969) et en France, à l'Université de Picardie, à Amiens (1970-1975). En 1987, il obtient un doctorat en philologie romane de l’Université libre de Berlin.
Pour la période 1970-1977, soit jusqu’à sa titularisation, il enseigne le français à l’Institut de philologie romane de l’Université libre de Berlin, où, à partir de 1981, il est à la tête du premier programme d’études canadiennes québécoises (pendant deux ans [1975-1977]). Pour la période 1977-2006, il y est responsable, dans son champ d’enseignement et de recherche, des programmes internationaux d’échanges qui ont cours avec l’Université de Montréal et l’Université Laval.
De plus, toujours au sein de l’Institut de philologie romane, il est secrétaire permanent du groupe de recherche et d'enseignement Neue Romania (nouvel espace roman) dès ses débuts et au-delà de vingt-cinq ans; ce groupe, auquel il contribuera à donner une importance historique majeure, s’intéresse à la symbiose originale née du colonialisme européen des pays de langues romanes au contact d’une grande variété de cultures extra-européennes. Il mène des activités de recherche portant sur les littératures francophones, en particulier migrantes et émergentes.
En 2006, nouvellement retraité de l’Université libre de Berlin, il devient chercheur associé au Centre d’études canadiennes de l’Université de Trèves, aussi en Allemagne. Il est également chercheur associé de l’International Research Training Group (IRTG), la première école de doctorants transatlantique réalisée entre les universités de Montréal, de Trèves et de la Sarre.
Du reste, c’est lui qui, de 2003 à 2009, dirige la section Littérature et langue franco-canadiennes de la GKS (Gesellschaft für Kanada-Studien), vaste groupe associatif soutenant la recherche et l’enseignement universitaires dans les pays germanophones. Cette fonction lui permet de faire inviter aux colloques annuels de Grainau (en Bavière) des personnalités comme Régine Robin, Dany Laferrière et Michel Noël, C.Q.
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