La carrière d’André Bureau s’est déroulée, pour l’essentiel, dans le domaine des communications. Au pays, M. Bureau a contribué, à un haut degré, à l’édification d’un système national de radiotélédiffusion de classe mondiale, à la croissance d’une production cinématographique et télévisuelle indépendante ainsi qu’à l’élargissement de la place de la culture française dans le paysage télévisuel canadien. Chez Astral, il a été un artisan de premier plan dans l’éclosion de chaînes spécialisées au Québec.
M. Bureau naquit à Trois-Rivières en 1935. Ce licencié en droit de l’Université Laval fut admis au Barreau du Québec en 1959. Il a fréquenté, grâce à une bourse Vicomte-Bennett, l’Institut de droit comparé de l’Université de Paris II – Panthéon-Assas, d’où il sortit avec un diplôme d’études supérieures en 1960.
De 1960 à 1968, il exerçait, à Trois-Rivières et à Montréal, le droit en libéral.
En 1968, il devint vice-président de l’organisation du quotidien La Presse, où il a travaillé jusqu’en 1972.
Puis, l’avocat reprit, à Montréal, la toge, avant de se joindre, en 1976, à la société Télémédia Communications. Il y a d’abord été vice-président, et ensuite, président.
En 1982, il passa, à titre de président et chef de l’exploitation, au service du jeune consortium de diffuseurs privés CANCOM (Les Communications par satellite canadien inc.), lequel se présentait alors comme un réseau pancanadien de distribution de signaux satellitaires de radio et de télévision.
De 1984 à 1989, il était à la barre du CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes). Au cours de cette période agitée technologiquement, il a su accompagner la filière télédistribution.
Peu après avoir quitté le CRTC, il intégra, comme avocat-conseil, le cabinet Heenan Blaikie, où il a travaillé durant tout près de vingt-cinq ans. Il a également rejoint, en qualité de président et chef de la direction, Astral communications.
Dans cette grande société, il était à la tête du conseil d’administration, à partir de 1996, jusqu’à son départ, en 2013, au moment où l’entreprise chapeautait 25 chaînes télévisuelles et 86 stations radiophoniques. Il y dirigeait aussi, de 1992 à 2008, le groupe de radiodiffusion Astral, une division qui constituait, à l’époque, le plus important fournisseur canadien de services de télévision spécialisée.
En outre, au cours de sa carrière, il a fait partie du conseil d’administration de nombre d’entreprises du secteur des communications électroniques : AT&T Canada, Telesystem, TerreStar Networks, TV MaxPlus Productions, entre autres, ainsi que les chaînes câblées Canal Indigo, Canal Famille, Family Channel, Historia, MusiquePlus, Séries+, Viewers Choice Canada et Télétoon, pour ne nommer que celles-là.
Au reste, M. Bureau soutenait nombre de causes sociales ou caritatives. Dans les dix dernières années de sa vie, en tant que membre du comité de direction, il consacrait beaucoup de temps à la Maison Saint-Gabriel, une organisation muséale montréalaise ayant charge de gérer et d’animer un ancien domaine rural conventuel.
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