Celui à qui l’on doit l’octroi, en 1985, du statut d’université au Collège militaire royal de Saint-Jean, Jacques Castonguay, s’est éteint à l’âge de 90 ans.
C’est également à la demande d’un comité formé à l’initiative de M. Castonguay que le Collège, qui avait fermé en 1995, a rouvert ses portes en 2008.
À l’origine de plusieurs publications très bien reçues par la critique, tant à l’échelle nationale qu’à l’international, Jacques Castonguay était apprécié pour la dimension sociale, l’originalité ainsi que la valeur culturelle et patrimoniale qu’il savait donner à ses ouvrages, dont le nombre frôle la trentaine, le tout en plus de la quantité d’articles à caractère historique qu’il a rédigés.
L’excellence de ses travaux portant sur le génocide rwandais et les Casques bleus lui avait valu l’honneur de les voir utilisés par le Tribunal pénal international. M. Castonguay avait également été invité, par les Nations Unies, à participer, à New York, aux travaux visant à tirer des leçons des évènements survenus au Rwanda et au Zaïre, ainsi qu’à joindre un groupe de spécialistes se réunissant au département d’État américain pour étudier l’ampleur du génocide rwandais.
L’apport considérable de M. Castonguay au patrimoine et à l’histoire militaire du Québec lui avait notamment valu l’accession à l’Ordre du Canada, en 1991, de même que l’insigne de chevalier de l’Ordre national du Québec, en 2008.
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