Norbert Rodrigue a connu le syndicalisme québécois de près. Il a fait ses armes comme président d’un syndicat qu’il a fondé, soit celui de l’hôpital Sainte-Justine (CSN), comme président du syndicat de la Fédération des affaires sociales (CSN) et comme vice-président de la CSN.
Puis, son ardent désir de participer à l’amélioration des conditions de travail l’a mené, de 1976 à 1982, à la tête de cette grande centrale qu’est la CSN, remportant le poste devant nul autre que Michel Chartrand. Il était alors le plus jeune président; il n’avait que 36 ans.
Son décès, le 22 octobre 2019, fait surgir en nous la mémoire d’une époque où le Québec vivait d’importantes transformations sociales. M. Rodrigue a accompagné la nation à travers ces bouleversements, avec détermination et éloquence. Il était près des gens.
Son cheminement professionnel et son engagement social se sont poursuivis en dehors du monde syndical. L’homme s’est notamment porté à la défense des personnes qui vivaient dans la pauvreté, dans la précarité d’emploi ou avec un handicap ainsi que des droits des personnes retraitées et préretraitées, ce qu’il a fait au terme d’une fructueuse carrière. Il avait été reçu officier de l’Ordre national du Québec en 2012.
Mise en ligne : 25 octobre 2019
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