Trois-Rivières est la vitrine par excellence de la poésie du monde entier. La ville regorge des quelque 5 000 textes accrochés à sa populaire « corde à poèmes » pendant son très couru festival littéraire, où tout se déroule en français.
Le prochain Festival international de poésie, c’est, à l’automne 2017 :
Gaston Bellemare, O.Q., est toujours à la tête de l’organisation du festival, et ce, au titre de président du CA de la Fondation Les Forges. Cet organisme chapeaute la tenue du Festival et de la Journée mondiale de la poésie.
Au passage, soulignons que M. Bellemare est l’instigateur de l’École internationale de français de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Celle-ci offre, depuis 1974, des programmes d’immersion en français universel. Au cours de la saison estivale 2017, près de mille élèves, venus des quatre coins du Canada et du reste du monde, l’ont fréquentée, ce qui a engendré des retombées économiques estimées à 3 millions de dollars pour la région trifluvienne.
Ajoutons que M. Bellemare est toujours secrétaire au sein du conseil d’administration de la Fondation des parlementaires québécois – Cultures à partager. Cet organisme de coopération et de solidarité, voué à l’éducation et au progrès social par l’accès à la lecture, collabore avec les organisations dont le mandat est de favoriser l’essor de la francophonie.
En 1984, Gaston Bellemare lance la Fondation Les Forges, destinée à assurer le financement et la gestion d’un festival récurrent de poésie.
En 1985, le Festival de poésie de Trois-Rivières se déploie dans les endroits animés de la cité de Laviolette, présentant exclusivement des artistes des mots du Québec. Félix Leclerc, G.O.Q., alors invité d’honneur, imagine Trois-Rivières comme un haut lieu de la poésie : « Comme point de ralliement, les outardes ont choisi le cap Tourmente, le jazz a choisi Montréal, […] pourquoi la poésie ne trouverait-elle pas son temple, sa maison, son lieu de rencontre à Trois-Rivières, où on viendrait de partout y faire son pèlerinage annuel? »
En 1989, cette célébration annuelle est rebaptisée Festival international de la poésie. Au cours de la décennie 1990, elle s’ouvre avec force sur le monde.
Au fil des ans, sa renommée publique et médiatique s’amplifie et, par ricochet, donne lieu à de multiples rendez-vous festivaliers de nature littéraire çà et là sur la planète.
En 2015, Trois-Rivières a le privilège de se voir accorder le label français Ville en poésie par l’équipe du Printemps des poètes, avec l’aval de la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture. C’est la seconde fois – après la ville belge de Namur – que cette appellation, renouvelable tous les trois ans, est attribuée hors de l’Hexagone.
Aujourd’hui, en 2017, le festival trifluvien, s’il n’oublie pas les poètes d’ici, y compris la relève, fait aussi la part belle aux étrangers à faire découvrir au public pendant dix jours, comparativement à trois à ses débuts. On n’hésite plus à qualifier Trois-Rivières de capitale de la poésie. La ville brille de fierté avec son majestueux parc portuaire, accessible tous les jours de 7 h à 3 h, qui comporte la promenade internationale de la poésie, où une centaine de plaques mettent en valeur les vers de poètes d’ailleurs dans leur langue originale (une vingtaine au total) avec une traduction française éventuelle. Qui plus est, elle héberge le siège de la Fédération des festivals internationaux de poésie, mis en place à l’initiative de M. Bellemare dans l’optique de construire une dynamique partenariale et collaborative entre acteurs festivaliers du monde.
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