En 2012, l’UNESCO a appelé la planète à souligner le 13 février comme la Journée mondiale de la radio.
Six ans plus tard, l’organisme intergouvernemental invite, à l’occasion de cette journée, toutes les stations radiophoniques à mettre en relief l’alliance du sport et de la radio, car la couverture sportive est notamment de nature à exalter l’humanisme et le pluralisme.
Les Jeux olympiques d’hiver 2018 (9-25 février) nous font voir que la radio et les sports ont le pouvoir de rassembler, de favoriser le respect et l’inclusion ainsi que de renforcer les valeurs universelles de solidarité, de tolérance et de non-violence. Ils nous rappellent, par ailleurs, que Richard Pound, O.Q., le plus ancien membre actif du Comité international olympique, veille inlassablement à la bonne tenue morale de l’olympisme; n’oublions pas que M. Pound a été président-fondateur (1999-2007) de l’Agence mondiale antidopage!
Sylvie Bernier, C.Q., qui a été athlète olympique, tout comme M. Pound, illustre l’importance des commentatrices et commentateurs sportifs et, par là même, la place de la radio au sein de la société.
Richard Garneau (1930-2013), C.Q., évoque à lui seul le rôle central joué par la radiodiffusion et la télédiffusion sportives au Québec. En 1953, il débutait professionnellement à Québec, à CHRC, où il allait faire du « sport commenté ». CHRC est la station (800 kHz sur la bande AM) où l’ancien maire de Québec, Jean Pelletier (1935-2009), O.Q., avait amorcé, comme journaliste à la pige, sa carrière en 1955.
Mais, bien avant M. Garneau, qui était entré au service de Radio-Canada en 1957, il y avait eu Michel Normandin (1913-1963). À la société d’État, M. Normandin avait commenté, dès 1936, les joutes des Canadiens de Montréal, avec son émission Bonsoir Canada. Celle-ci était en quelque sorte l’ancêtre de La soirée du hockey.
Plus tard, après M. Normandin, René Lecavalier (1918-1999), C.Q., en venait, aussi, à décrire les matchs des Glorieux à la radio nationale. En 1952, année de l’arrivée du petit écran dans les foyers québécois, cet ancien du Canadien junior commentait la première partie de hockey diffusée, à la fois, à la radio et à la télévision de Radio-Canada. Devenu alors l’animateur attitré de La soirée du hockey, il n’allait quitter son poste qu’en 1985. La qualité de son français et le choix de ses expressions ont fait époque et inspiré les personnes qui allaient suivre ses pas. En 1969, M. Lecavalier expliquait à Jean-Paul Nolet (1924-2000), C.Q., sans doute la plus belle voix francophone de la télévision canadienne, que sa « plus grande découverte a été de constater que le français était plus apte à servir le sport que l’anglais ».
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