L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Jean-Guy Paquet

Grand officier (2005)

Officier (1992)

Jean-Guy Paquet a participé, comme gestionnaire universitaire et administrateur public, à l’essor économique de la région de Québec. Il y a joué un rôle catalyseur sur l'ensemble de l'enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et de l'industrie.

M. Paquet est né à Montmagny, en 1938. Il est titulaire d’un baccalauréat en génie physique (1959) et d’un doctorat en génie électrique (1963) de l'Université Laval, ainsi que d’une maîtrise en génie aéronautique de l'École nationale supérieure de l'aéronautique de Paris (1960).

De 1962 à 1972, il est professeur-chercheur au Département de génie électrique de l'Université Laval. Pendant cette période, il publie, avec des collaborateurs, au-delà de 50 ouvrages technico-scientifiques. Il s’intéresse particulièrement à la robotique.

Par la suite, toujours à l’Université Laval, il est vice-recteur à la recherche et à l'enseignement (1972-1977), puis recteur de l’établissement (1977-1987).

Au cours de son rectorat, il s'efforcera d’arrimer l’université à son environnement socioéconomique. Il l’inscrira dans une dynamique de concertation régionale et de transfert technologique. C’est lui qui mettra en place le GATIQ (Groupe d’action pour l’avancement technologique et industriel de la région de Québec), qu’il présidera dès les débuts et dont l’action se matérialisera par la création du Parc technologique du Québec métropolitain et de l’Institut national d’optique (INO).

En 1988, M. Paquet se tourne vers le secteur privé en intégrant, comme gestionnaire de haut niveau, le Groupe La Laurentienne. En 1994, il est nommé président-directeur général de l’INO, poste qu’il occupe pendant près de onze ans, avant de passer président du conseil d’administration de l’institut.

Par ailleurs, Jean-Guy Paquet est engagé socialement : en 1983, il participe à la naissance de la Fondation de l’Opéra de Québec, il contribue, en 1987, à la mise en place de Moisson Québec et il assure la présidence du conseil d’administration du Musée national des beaux-arts du Québec, de 1988 à 1994. Jusqu’à l’automne 2013, il fait partie du conseil d’administration de la Maison Michel-Sarrazin, avant d’être élu au Conseil de l’Ordre national du Québec.

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