Romancière d'une grande finesse d'écriture, Claire Martin a contribué au rayonnement de la culture québécoise, par son œuvre littéraire qui traite d’amour, de libération et du courage d’être authentique et honnête. Son parcours d’écrivaine est jalonné de nombreuses distinctions.
Mme Martin est née à Québec, en 1914. Elle a étudié chez les sœurs de la congrégation de Notre-Dame, puis chez les Ursulines. Avant d'embrasser la vie littéraire, elle s’est fait connaître en tant qu’annonceuse à la radio, d'abord à CKCV, ensuite à CBV. C’est d’ailleurs elle qui a annoncé aux Canadiens français, sur les ondes, la fin de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre d’opérations européen. En 1945, elle s’est mariée et s’est installée à Ottawa, où elle s’est consacrée à l’écriture.
De 1958 à 1972, elle a fait paraître quelques titres, notamment :
De 1972 à 1982, elle a séjourné en France et s'est adonnée à la traduction littéraire. De retour au Canada, elle a laissé passer plusieurs années avant de se remettre à l'écriture.
En fait, il a fallu attendre en 1999 avant de voir paraître Toute la vie, qui tenait à la fois de l'invention et de la confidence. Puis ont suivi d’autres livres, dont Il s’appelait Thomas (2003), L’inconnu parle encore (2004) et Le feu purificateur (2008).
En 2010, Mme Martin avait été admise au grade d’officier dans l'ordre ministériel des Arts et des Lettres de France. Elle était également compagnon de l’Ordre du Canada depuis 2001 et membre de l’Académie des Grands Québécois. Elle avait reçu un doctorat honoris causa de l’Université Laval en 2009.
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