L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Abdou Diouf

Grand officier (2011)

Officier (2007)

Abdou Diouf a été élu officier de l’Ordre national du Québec en 2007 et élevé au rang de grand officier en 2011. Leader humaniste exemplaire, Abdou Diouf est titulaire de plusieurs doctorats honorifiques et membre d'honneur de la Fondation Sergio Vieira de Mello.

Ancien président de la république du Sénégal et unificateur de l’Afrique, Abdou Diouf est secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie depuis 2003.

M. Diouf a vu le jour en 1935, à Louga, au Sénégal. Il entreprend des études de droit à Dakar, les poursuit à Paris et obtient son brevet de l’École nationale de la France d’outre-mer en 1960. Il remplit aussitôt de hautes fonctions administratives pour devenir directeur de cabinet du président Léopold Sédar Senghor en 1963, puis secrétaire général de la présidence de la république du Sénégal en 1964. Il est ensuite ministre du Plan et de l’Industrie, de 1968 à 1970, puis il est nommé premier ministre en février 1970, poste qu’il occupera pendant dix ans avant d’accéder à la présidence du pays en janvier 1981.

M. Diouf a fait entendre la voix du Sénégal dans le monde par sa participation à plusieurs sommets internationaux et il a lutté pour une plus grande unité de l’Afrique. Il fut successivement président de l’Organisation de l’unité africaine (l’OUA, devenue l’Union africaine) en 1985 et 1986, ainsi qu’en 1992, puis de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 1991 et 1992. Dans le contexte africain, son œuvre démocratique est exemplaire. Elle a fortement contribué à faire du Sénégal l’une des nations phares de l’Afrique sur le plan de la gouvernance.

Le 20 octobre 2002, M. Diouf est élu secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), succédant ainsi à l’Égyptien Boutros Boutros-Ghali. Entré en fonction en 2003, il est réélu une première fois en 2006 par les chefs d’État et de gouvernement réunis à Bucarest, puis une seconde fois, en 2010, à Montreux. À la tête de l’OIF, il a permis à la Francophonie de bénéficier d’acquis solides sur le plan des relations internationales et su rapprocher les autres grands organismes internationaux.

L’action et l’influence de M. Diouf s’exercent dans des domaines considérés comme importants par le Québec : la défense de la place du français dans les organismes intergouvernementaux, la diversité culturelle, la démocratie et les droits de la personne, ainsi que l’éducation et la formation.

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