L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Jean Bissonnette (1934 – 2016)

Officier (2015)

À divers titres, Jean Bissonnette laissa une forte empreinte dans le paysage culturel du Québec : on lui doit certains des plus grands succès de l'histoire de Radio-Canada et de notre « show business ». Ce père des variétés québécoises, par son flair et son talent, a jeté les bases de la télévision moderne d’ici. Bien des spectacles de grandes vedettes de la chanson québécoise portent son estampille.

M. Bissonnette naquit à Montréal en 1934. Il fréquenta le collège Saint-Laurent et l’École du meuble de Montréal. Alors même que ses études n’étaient pas encore terminées, Radio-Canada lui offrit un poste de décorateur, puis un poste de réalisateur, qu’il refusa dans un premier temps.

De 1955 à 1985, il fut réalisateur à la télévision de la société d’État. De 1980 à 1988, il y fut aussi coordonnateur des variétés. Sur une période de près de trente-cinq ans, on allait le voir prendre part à diverses émissions appelées à faire date, par exemple Music Hall (1955-1962), Les Couche-tard (1960-1968), Moi et l'autre (1966-1971), Bye bye (1970, 1971, 1976 – revue humoristique de l’année écoulée), Appelez-moi Lise (1972-1975), L’autobus du showbusiness (1987-1989) et bien des émissions spéciales comme la cérémonie de clôture des JO de Montréal et l’inauguration de la centrale LG-2.

Par la suite, il devint producteur télévisuel indépendant. En 1989, avec Jean-Claude Lespérance, il fonda Avanti Ciné Vidéo. Cette maison de l’audiovisuel fit beaucoup de captations de spectacles sur scène et produisit notamment, sous son œil magistral, Les détecteurs de mensonges (1990-1994), Piment fort (1993-2001), La petite vie (1993-1999), Un gars, une fille (1997-2003), Willie (2000-2001) et Cher Olivier (mars 1997).

En outre, M. Bissonnette travailla comme directeur artistique et metteur en scène avec de nombreux artistes québécois, dont les Deschamps, Dion, Dubois, Dufresne, Ferland et Vigneault. Qui plus est, il signa des fêtes montréalaises de la Saint-Jean-Baptiste, tout particulièrement celle, mémorable, de 1975, orchestrée par Lise Payette.

Video

Search this site