Sociologue de formation, Guy Coulombe était un grand serviteur de l’état québécois. Comme haut fonctionnaire réputé pour sa probité, il a contribué de façon exceptionnelle à l’essor du Québec et de ses institutions publiques.
M. Coulombe naquit à Québec en 1936. Il était titulaire d’une licence (1959) et d’une maîtrise (1961) en sociologie de l’Université Laval.
En 1963, tandis qu’il préparait un doctorat à l’Université de Chicago, il apprenait que le gouvernement du Québec allait se lancer dans l’élaboration d’un plan de développement de l’Est québécois et qu’il cherchait, à cet égard, une personne compétente en sociologie. M. Coulombe a donc présenté sa candidature, et le poste d’aménagiste en chef au tout nouveau Bureau d’aménagement de l’est du Québec lui a été offert. Sans achever son doctorat, il est rentré au pays. Son poste l’a amené à poser les fondements de l’aménagement territorial et du développement régional du Québec. En 1966, le Bureau déposait son plan de développement pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie.
Par la suite, après un bref passage à l’Office de planification et de développement du Québec, M. Coulombe a été sous-ministre adjoint fédéral des Approvisionnements et des Services (1969-1972). Puis il est revenu dans l’Administration québécoise, où il a occupé plusieurs postes importants : secrétaire du Conseil du trésor (1973-1975), secrétaire général du ministère du Conseil exécutif (1975-1978), président de la Société générale de financement (1978-1981), président-directeur général d’Hydro-Québec (1982-1988) et directeur général de la Sûreté du Québec (1996-1999).
En 1999, le maire Pierre Bourque, C.Q., le recrutait comme directeur général de la Ville de Montréal, alors aux prises avec de sérieux problèmes de gestion. M. Coulombe a eu la difficile tâche de fusionner vingt-sept municipalités à la métropole proprement dite.
Après sa retraite officielle, Guy Coulombe s’est vu confier plusieurs mandats par le gouvernement du Québec, notamment celui de présider la Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise, mise sur pied à la suite de la sortie du film-choc L’erreur boréale.
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