L'Ordre national du Québec - Honneur au peuple du Québec - La plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Marcel Deslauriers (1917 – 2014)

Chevalier (2003)

SICO inc. est l'œuvre de Marcel Deslauriers. Ce dernier a contribué à construire, à développer et à préserver ce patrimoine industriel québécois en dirigeant, pendant plus de cinquante ans, cette entreprise, aujourd’hui reconnue comme le plus important manufacturier de peinture à capitaux canadiens.

Né à Québec, en 1917, Marcel Deslauriers fait ses études à l’Académie commerciale et à l’École technique de Québec avant de fonder, en 1937, en compagnie de son associé Roméo Fillion, la fabrique de peinture SICO. Sous sa gouverne, la petite entreprise établie à Québec, avec un capital initial de 1 400 dollars, s’est développée et compte aujourd’hui plus de mille employés dans ses installations du Québec, de l’Ontario, des États-Unis et d’Europe. Celles-ci génèrent un chiffre d’affaires annuel de quelque 300 millions.

Ce bâtisseur a été parmi les premiers chefs d'entreprise du Québec à offrir aux employés un plan de participation aux profits et le droit de souscrire au capital-actions. Il s’est associé la Société d'investissement Desjardins afin de conserver l'entreprise entre les mains de ceux et celles qui avaient contribué à son édification. Il a su inculquer à l’entreprise sa philosophie de l’entrepreneurship, « l’esprit Sico », qui a permis aux Québécois de faire leur marque dans un domaine jusque-là dominé par des multinationales, pour la plupart étrangères.

Nommé Homme du mois par la revue Commerce, en 1978, Marcel Deslauriers a vu son travail récompensé par de nombreux organismes du monde des affaires, au Québec et en Ontario. Il a fait partie de plusieurs conseils d’administration. Il est chevalier commandeur de l’Ordre de Malte.

Aujourd’hui, l’avenir de son entreprise entre bonne mains, Marcel Deslauriers consacre l’essentiel de son temps à sa famille et à sa fondation, dont le but est de soutenir différentes œuvres philanthropiques. Pour lui, « l’esprit Sico » a fait ses preuves et continue de guider son action, de même que son intérêt dans le développement social et économique du Québec.

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